
Passionné de théâtre et de cinéma depuis mon adolescence, ce n’est qu’en 2016 que j’ose prendre mes premiers cours de théâtre. Je décide de pousser la porte du Conservatoire de Narbonne afin d’y suivre des cours donnés dans le cadre d’ateliers d’initiation au théâtre. C’est à ce moment que j’ai découvert l’accessibilité de cet art et le plaisir qui pouvait découler de sa pratique, les prémices de ce qui allait être pour moi le plaisir du jeu. Malheureusement, n’ayant pas pu aller au bout de cette formation et participer à la traditionnelle représentation de fin d’année, c’est bien plus tard que se poursuit mon aventure. En 2020, je franchis un nouveau palier en intégrant les prestigieux Cours Florent, attiré par l’exigence de cette grande maison et de ses enseignants. Pendant trois années intenses et inoubliables, j’ai relevé tous les défis, repoussé certaines limites et appris à me connaître sous un angle que je ne soupçonnais pas. Au cours de mon parcours, j’ai eu l’opportunité de travailler sur les œuvres d’auteurs et d’autrices fascinants. Parmi eux, Marion Aubert a occupé une place importante. Ses textes, tels que la tragi-comédie industrielle Le brame des biches ou encore le percutant Orgueil, Poursuite et Décapitation, ont forgé mon identité d’acteur et m’ont permis de livrer des performances mémorables. C’est toutefois sur du Jon Fosse (Je suis le vent) que j’ai vécu mes expériences les plus déterminantes et les plus instructives. C’est via la profondeur de son récit que j’ai pu me révéler et montrer ma singularité, en m’appropriant son récit.
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