
J’ai toujours eu beaucoup de choses à dire. Ma maman l’a très vite compris et m’a inscrite à un atelier, les jeudis soirs, avec des retraités passionnés de théâtre qui sont vite devenus ma deuxième famille.
On faisait tout avec rien. C’était un vrai moment de liberté où je pouvais exprimer ma créativité et mon imagination. On me laissait la place d’être vue, et j’osais exister.
Et puis un jour j’ai réalisé que je voulais que ma vie ressemble à ces jeudis soir.